24 octobre 2009

Une image vaut mille mots...


22 octobre 2009

Un groupe Facebook pour une enquête publique sur la construction!


Je vous invite à vous joindre au tout nouveau groupe Facebook «Québécois pour une ENQUÊTE PUBLIQUE sur la CONSTRUCTION». Ce groupe, apolitique, vise à rassembler une majorité de Québécois de tous les horizons pour réclâmer au gouvernement Charest la tenue d'une commission d'enquête publique sur les pratiques dans le domaine de la construction à travers le Québec.

Faisons une fois pour toutes la lumière sur les nombreuses allégations de corruption des dernières semaines. La tenue d'une telle commission pourrait également permettre de réparer les liens de confiance brisés entre la population et la classe politique...

Merci de votre appui!

17 octobre 2009

Christian Lévesque : le choix des nationalistes!


L’ADQ est née au début des années 1990 en réaction aux échecs consécutif des accords du Lac Meech et de Charlottetown et devant l’immobilisme du gouvernement libéral de l’époque. Jusqu’en 2003, année où le parti a choisi de s’identifier idéologiquement de centre-droit, l’ADQ avait pour objectif premier de défendre une vision nationaliste sans pour autant prôner la création d’un État indépendant. Depuis maintenant quelques heures, plus de 13 500 membres adéquistes de partout à travers la province ont commencé à voter par téléphone et continueront ainsi jusqu’à dimanche. À l’heure où les adéquistes sont appelés à se choisir un nouveau chef, celui que les membres éliront pourrait bien faire basculer le parti dans le giron fédéraliste et ainsi tourner le dos à une frange importante de nationalistes au sein de l’électorat québécois, enterrant ainsi à tout jamais le passé nationaliste de l’ADQ…


Nationalisme et autonomisme, l’un ne va pas sans l’autre

Je suis pour ma part issu de la frange la plus nationaliste de l’ADQ. Ancien membre du Parti québécois (je ne m’en cache pas), je me suis joint à l’ADQ en 2007 – comme beaucoup d’autres avant et après moi – parce qu’elle présentait à l’époque une nouvelle voix pour le Québec : l’autonomie. Sensée devenir la nouvelle coalition nationaliste de droite, l'ADQ n'est pas parvenue à s'imposer et l’autonomie est devenue peu à peu un boulet pour le parti, ses membres et même ses représentants étant incapables de s’entendre sur une définition claire de ce à quoi elle correspond. Qu’à cela ne tienne, le parti se doit de demeurer fidèle à ses revendications pour le Québec et travailler à faire avancer le projet autonomiste québécois. C’est pour cette raison en particulier (car il y en a bien d’autres) que j’ai décidé d’appuyer Christian Lévesque.


Négocier? Sinon, quoi?

Mettons-nous en contexte : Éric Caire, candidat reconnu et se disant lui-même fièrement fédéraliste, demande au gouvernement fédéral de rouvrir la Constitution pour y inclure les sempiternelles demandes du Québec. Que répondra Ottawa? NON, évidemment! Car à quoi bon négocier, à quoi bon risquer de déployer des efforts en ce sens si le premier ministre du Québec n’a aucune conviction, s’il n’ira pas au bout de ce qui doit être fait au cas où il aurait à essuyer autre revers? Alors, comme toujours, le Québec reviendra d’Ottawa bredouille et devra une fois de plus se résigner à accepter le sort minable et dégradant qu’on lui a imposé et qu’on lui impose toujours.

Par conséquent, il faut nous doter d’une arme, d’un contrepoids qui saura faire bouger le gouvernement fédéral lors des négociations à venir. Brandissez la menace d’une sécession, demandez… et vous recevrez!


Un référendum? OUI!


Il y a quelques semaines, Christian Lévesque déclarait au Devoir qu’il n’hésiterait pas à user d’un référendum sur la souveraineté comme levier de négociation avec le fédéral afin de rapatrier au Québec un maximum de pouvoirs dans le cadre de négociations constitutionnelles, une position qu’il a eu l’occasion de réitérer et de défendre à quelques reprises depuis. Enfin, quelqu’un se tient debout au sein du mouvement autonomiste! Car le candidat Lévesque a compris, contrairement à ses adversaires, qu’en brandissant l’épouvantail d’un référendum (et donc d’une possible scission du Canada), un gouvernement adéquiste forcerait Ottawa à s’asseoir à la table et à négocier sérieusement avec le premier ministre provincial (Lévesque?). Ledit référendum ferait alors office d’épée de Damoclès brandie au-dessus de la tête de notre interlocuteur qui, n’ayant d’autre option, se verrait forcé d’accepter les conditions dictées par la Nation québécoise.

Le «Status Quo» n’est pas une option. «Égalité ou indépendance», disait l’ancien premier ministre Daniel Johnson (père, évidemment!). En tant qu’autonomiste – un vrai nationaliste, pas de ceux qui le sont pour l’apparence – je ne peux être qu’en accord avec cette prémisse et avec la position de Christian Lévesque. Si Ottawa refuse une fois de plus de donner au Québec les moyens de ses ambitions, je pense sincèrement qu’il sera temps pour nous de songer à claquer la porte une bonne fois pour toutes et de prendre notre destin en mains.


Définir l’autonomie pour la remettre au goût du jour


L’idée de l’autonomie ne date pas d’hier. C’est un choix que beaucoup de Québécois ont fait par le passé et je les félicite d’avoir su se battre pour faire valoir leur point. Le Parti Patriote, l’Union nationale, l’ADQ et même le PLQ (à une certaine époque aujourd’hui chose du passé) ont tous à un certain moment revendiqué une plus grande autonomie pour la Nation. Grâce à ces gens dévoués, encore aujourd’hui, pas moins d’un tiers des Québécois adhèrent aux idéaux autonomistes (source) et l’ADQ est le seul véhicule politique qui ose toujours défendre le point de vue de ces milliers de Québécois sur la scène politique nationale.

Les trois candidats s’entendent sur une chose : la question nationale n’est pas une priorité. Christian Lévesque lui-même n’y a consacré que deux maigres paragraphes dans son programme, ce que je déplore. Il s’est toutefois repris en abordant souvent le sujet au cours de sa campagne. Je ne suis pas d’accord avec ceci. Lorsqu’il y a un problème persistant, qu’il soit d’actualité ou non, on doit s’y attaquer. L’ADQ s’est toujours fait un devoir de donner une voix à ceux qui n’en n’ont pas. Les déboires de la Caisse de dépôt avec le papier commercial n’étaient pas d’actualité quand Mario Dumont a sonné l’alarme. Aujourd’hui, avec le recul, on se rend compte qu’il a bien fait de réveiller les Québécois. Il en va de même pour le «trou béant» laissé à la place de la signature du Québec dans la Constitution fédérale, toujours là près de trois décennies après le rapatriement de la loi fondamentale du Canada. S’il n’y a pas de demande pour de telles politiques, alors on doit créer la demande en martelant le message qui jadis faisait le succès de l’ADQ.

À mon avis, en adoptant une définition précise de ce que sera un Québec autonome, notre formation politique saura convaincre une majorité de Québécois, fédéralistes comme souverainistes, à se joindre à nous. Car telle est la force de l’autonomie : elle sait concilier «union avec le Canada» et «accroissement du pouvoir du Québec» et répond aux désirs de la population qui veut avoir un Québec fort, fier et prospère. Certes, l’autonomie n’est pas une fin en soi – il y aura toujours des gens pour défendre d’autres avenues -  mais elle peut permettre de mettre de côté l’éternelle débat rouge/bleu, peut-être pour toujours, sinon au moins pour un certain moment.

Il faut, avant même d’entreprendre des démarches de définition de l’autonomie, arrêter d’utiliser le mot «autonomie» à toutes les sauces. «Autonomie politique», «autonomie des familles», «autonomie des individus», «autonomie des entreprises»… à trop vouloir se montrer «autonomistes», on vient à détourner le concept de son but premier. L’autonomie est d’abord et avant tout politique, constitutionnelle. Si on veut clarifier notre position sur la place du Québec dans le monde, il est primordial d’éviter de confondre la population sur ce qu’est réellement l’autonomie pour les adéquistes. On peut parler de liberté de choix sans pour autant devoir prononcer le mot autonomie!

J’espère donc que le prochain chef, peu importe de qui il s’agit, agira en ce sens pour le bien commun. Des trois candidats, un seul me semble capable de réaliser un tel exploit.


Fédéraliste? Non, merci!

Éric Caire n’a pas ce qu’il faut pour réaliser l’autonomie du Québec. Pour être autonomiste, il faut d’abord être nationaliste, être convaincu de la nécessité d’aller au bout de nos convictions pour le bien du Québec. Et ça, Éric Caire ne l’a pas. Avec lui, l’Action démocratique du Québec deviendra un parti fédéraliste comme les autres, le club-école de droite du Parti libéral.

Pour ce qui est de Gilles Taillon, on n’a qu’à voir le bilan de sa course au leadership pour se rendre à l’évidence qu’on ne formera jamais un gouvernement avec lui à la tête du parti. Car avant de pouvoir penser à réaliser le projet autonomiste, il faut d’abord parvenir à obtenir les clefs du pouvoir! La piètre organisation de «l’Équipe Taillon» parle d’elle-même et prouve que Gilles Taillon ne sera pas plus capable de réaliser l’autonomie qu’Éric Caire.

J’en appelle aujourd’hui à tous les nationalistes de l’ADQ, à tous ceux qui rêvent d’en obtenir toujours plus pour le Québec : unissez-vous et faites entendre votre voix ce week-end!

Les nationalistes pour Christian Lévesque!


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14 octobre 2009

Chefferie de l'ADQ: Le moment décisif




À moins d’une semaine du Congrès à la chefferie de l’Action démocratique du Québec (ADQ), qui couronnera le nouveau chef du parti politique le 18 octobre prochain à Québec, je suis fin prêt à vous annoncer quel sera mon choix.

La course a été longue. Très longue. Au cours des derniers mois, j’ai eu l’occasion d’observer, d’écouter et de rencontrer les candidats. La décision que j’annonce aujourd’hui fut longuement réfléchie car elle aura une incidence particulière sur l’avenir du parti auquel j’ai décidé de consacrer tout mon temps en 2007.

Au début de la course, j’étais à la recherche du «messie» qui viendrait sortir l’ADQ de la torpeur qui l’affligeait et qui l’afflige toujours depuis l’élection de 2008. Je n’ai jamais trouvé de tel «messie» ni chez les candidats déclarés, ni chez aucun adéquiste. Une telle personne n’existe tout simplement pas. Que voulez-vous, personne n’est parfait! Ainsi, considérant l’absence de consensus évident, j’ai procédé par élimination pour déterminer quel serait le meilleur choix pour les adéquistes.

Après mûre réflexion, j’en suis venu à la conclusion que seul Christian Lévesque présente la personnalité et les idées nécessaires au retour en force de l’ADQ et ce, dès les prochaines élections en 2012.

Je vous propose donc de suivre le processus d’élimination que j’ai effectué afin d’en arriver à la conclusion que je vous présente aujourd’hui. À noter que je ne suis toujours pas fixé quant à mon second choix. Ce sera à voir d’ici dimanche…


Premier éliminé : Gilles Taillon


Beaucoup lui ont reproché d’avoir été l’un des maîtres d’œuvre du programme adéquiste de 2008, programme qui dirigea le parti tout droit vers la défaite dont le souvenir est encore très frais dans la mémoire adéquistes. Mais n’oublions pas qu’il fut aussi le maître d’œuvre du programme de 2007, programme qui – on s’en souviendra – avait propulsé les troupes adéquistes vers des sommets jusque-là inespérés. Il manque peut-être un peu de charisme, certes, mais Gilles Taillon jouit d’une bonne notoriété au sein de la population, un avantage que les deux autres candidats n’offrent pas nécessairement, du moins pas autant que lui.

Comme beaucoup de Québécois, j’ai un profond respect pour Gilles Taillon. Il y a quelques années, il aurait pu faire un bon chef pour l’ADQ.  En ce qui me concerne, la maladie de M. Taillon, bien que fort déplorable, aura été un facteur décisif qui me force bien malgré moi à mettre la candidature de Gilles Taillon de côté. Je n’en dis pas plus, mais vous pouvez très bien vous imaginer les tenants et aboutissants des tels problèmes de santé pour un chef de parti.

Avec tout le respect que j’ai pour Gilles Taillon, je crois que celui-ci devrait se retirer de la course avant la fin pour se concentrer sur les traitements de sa maladie. Il ne ferait que diviser inutilement le vote, considérant qu’il soit possible qu’il ait à démissionner prématurément de son poste de chef si la maladie venait à prendre le dessus…

Je profite de l’occasion pour souhaiter à M. Taillon un prompt rétablissement et surtout bon courage à lui et à ses proches.


Second éliminé : Éric Caire


Arrogant et parfois même agressif, Éric Caire a donné dès le départ le ton de sa campagne lors du premier débat de la course organisé par la Commission des jeunes. Le reste de la campagne – on s’en souviendra – s’est déroulé à l’image de ce premier débat : chaotique et négatif sur toute la ligne. Où est passé le grand débat d’idées tant attendues? Caire, tout comme Taillon, a une grande part de responsabilités dans la tournure ridicule et honteuse qu’a pris notre première course à la chefferie. Combien d’appuis de plus cela nous a-t-il fait perdre? On ne saurait dire avec exactitude, mais les résultats désastreux de l’élection partielle dans Rousseau, qui s’est déroulé en grande partie en plein cœur de la controverse Caire/Taillon, sont plus qu’éloquents.


L’accès universel à l’éducation : non négociable!

Revenons à ce premier débat du mois d’août. Éric Caire avait alors endossé l’ensemble des propositions de la CDJ, notamment celle portant sur l’augmentation à des niveaux extrêmes les frais de scolarité universitaires. Dans l’un de ses nombreux épisodes de surexcitation de la journée, un Éric Caire parfois agressif, parfois énervé, mais toujours irrespectueux de ses adversaires (comme l’a dénoncé entre autres Gilles Taillon suite au débat) apostropha ainsi Christian Lévesque :

«Pourquoi es-ce que je devrais payer pour que tes enfants aillent à l’école?»

«Parce que je paye aussi pour les tiens», aurait dû lui répondre l’aspirant-chef Lévesque!

Choisissons-nous les familles dans lesquelles nous naissons? Les enfants de Christian Lévesque devraient-ils être pénalisés dans leurs études parce que leur père a réussi, parce qu’il est ‘’riche’’, comme dirait Éric Caire sur un ton accusateur? Comme si réussir était une maladie! Depuis trop longtemps au Québec, la réussite financière est découragée, le legs de l’Église catholique dominante d’autrefois se faisant encore ressentir... Mais nous sommes aux XXIe siècle, bon sang! Et le candidat Caire, avec sa vision d’une monde révolu, dépassé, semble tout droit sorti d’un film des années 50.

Vous l’aurez deviné, j’ai beau être de droite, je suis totalement en désaccord avec les positions d’Éric Caire en matière de financement des études post-secondaires.

À l’heure où nos entreprises et nos gouvernements sont forcés de dépenser à coups de millions pour faire venir des experts et des diplômés de par le monde, ne serait-il pas normal que nous pensions plutôt à investir cet argent dans l’avenir NOTRE jeunesse?

On ne peut chiffrer combien un diplômé peut rapporter à la société suite à l’obtention de son certificat. Chose certaine, c’est qu’au bout du compte, après avoir passé plus de quarante ans sur le marché du travail, un diplômé moyen aura sans doute rapporté beaucoup plus, monétairement ou non, que ce que la collectivité aura investi dans sa formation au départ, intérêts inclus. L’argent que notre gouvernement ‘’dépense’’ en éducation n’est en fait rien de moins qu’un investissement à long terme. Quelques mesures de rétention de nos diplômés tels le contrat d’études (où l’étudiant garantit qu’il demeurera au Québec pendant les X années suivant la complétion de ses études) et une rémunération compétitive de nos professionnels suffiraient à assurer le gouvernement et les contribuables québécois que cet ‘’investissement’’ sera rentable.

Mais le candidat Caire n’a pas opté pour ce choix. Désirant davantage ‘’brasser la cage’’ aux Québécois plutôt que de les aider à s’aider eux-mêmes, Éric Caire fait un trait sur l’économie du savoir, une idée à laquelle de nombreux électeurs ont adhéré afin de sortir la nation de son passé de ‘’cheap labour’’. S’attaquer à l’éducation – et l’éducation post-secondaire de surcroît – c’est s’attaquer au futur du Québec, c’est renoncer à ce que l’ensemble des générations à venir ait à sa disposition tous les outils nécessaires pour leur assurer le succès tant attendu. Je veux bien adhérer au principe de l’utilisateur-payeur (dans certains cas précis) et du régime minceur dans les dépenses de l’État, mais l’accessibilité à l’éducation est un sacrifice que je ne suis pas prêt à faire pour le bien de notre nation. Le privé est déjà là pour ceux qui ont les moyens de se le payer. Le public, lui, est là pour ceux qui n’ont pas eu la même chance que ces derniers. Si on fait payer tout le monde, le principe d’égalité des chances – permettez-moi l’expression - vient de manger toute une claque…


Éric Caire et Mario Dumont : bonnet blanc, blanc bonnet…

Éric Caire se présente comme le champion du travail d’équipe. Laissez-moi rire!

À ceux qui ont été déçu par le manque d’écoute et d’ouverture de l’ancien chef, je dirai simplement que le «background» de M. Caire est sensiblement le même que celui du nouvel animateur-vedette de V : c’est une personnalité forte qui occupera toute l’attention médiatique, ne laissant une fois de plus que très peu de place à l’équipe qui l’entoure. Élire un autre «Mario» cristalliserait dans l’opinion publique l’idée selon laquelle l’ADQ est le parti d’un seul homme.

Nous avons besoin d’un meilleur chef que le précédent. Un vrai leader se reconnaît à sa capacité à bien s’entourer de gens compétents et crédibles, bref, d’une véritable équipe pour le Québec. Je ne crois sincèrement pas qu’Éric Caire soit la personne qu’il nous faille pour cela.


Mon choix : Christian Lévesque

Alors qu’il ne reste que quelques jours avant la fin de cette course, on peut alléguer sans l’ombre d’un doute que Christian Lévesque a fait une campagne ponctuée par l’optimisme et le respect. Il n’a jamais été mêlé aux guéguerres infantiles de Caire et Taillon. Pour s’être montré digne d’un véritable chef de parti, voire même d’un chef d’État, parce qu’il a gardé le cap, la tête haute et sans tenter de salir ses adversaires au passage, Christian Lévesque mérite notre respect et notre appui. S’il est élu, au lendemain du 18 octobre, Christian Lévesque saura rassembler l’ensemble des adéquistes du Québec car il aura su en bout de ligne éviter le piège des campagnes négatives et irrespectueuses, demeurant ainsi bien au-dessus de la mêlée. Bon démocrate, il a même été jusqu’à aider Jeff Plante pour qu’ait véritablement lieu un débat d’idées. On ne saurait en dire autant de ses adversaires…

Christian Lévesque a un plan ambitieux non pas seulement pour le Québec, mais aussi pour le parti. Car pour lui, il faut d’abord faire le ménage au sein de notre propre organisation avant de s’attaquer aux vrais problèmes du Québec. Oui, Christian est le chef qui saura remettre l’ADQ sur les rails. Il prévoit revoir de fond en comble le fonctionnement de l’organisation et des communications du parti. Issu du milieu des affaires, on peut déjà présager que le Chef Lévesque sera le champion du financement et de la planification!

Proche des jeunes (il est le plus jeune des trois candidats, soit dit en passant), Christian Lévesque s’est toujours montré très rassembleur. Pragmatique, refusant de s’accoler une étiquette, il préfère adhérer aux idées qui feront avancer le Québec plutôt que de s’encarcaner dans les dogmes du siècle dernier. Il est aussi le seul candidat à la chefferie à avoir pris une position audacieuse afin de réaliser pour de bon l’autonomie du Québec. Par ailleurs, je publierai d’ici à vendredi un article consacré entièrement à l’autonomie et s’adressant directement aux plus nationalistes des adéquistes, à qui je conseille vivement d’opter pour le candidat Lévesque.

Certes, M. Lévesque n’est plus député à l'Assemblée nationale et il est sans doutes le moins connu des trois candidats au sein de la population. Mais ce sont là des inconvénients mineurs qui seront facilement surmontables dès la première année faisant suite à son élection à titre de chef du parti. D’ailleurs, je vous pose la question : à votre avis, le fait qu’il soit moins connu de la population en général est-il vraiment un inconvénient?


En conclusion

Le 8 décembre dernier, les Québecois ont envoyé un message clair aux troupes adéquistes. Nous devons à notre tour leur démontrer que nous avons compris la leçon, que nous avons fait nos devoirs. L’élection de Christian Lévesque sera, à mon avis, le meilleur moyen d’amener un vent de renouveau sur l’ADQ, un changement radical en contraste avec le leadeship révolu de Mario Dumont. Christian Lévesque est l’image d’une nouvelle génération de leaders, d’une nouvelle façon de faire en politique et de voir le Québec.

Le 18 octobre, chers amis, je vous encourage à faire comme moi le choix audacieux du changement.

Ensemble, ayons une vision d’avenir, votons Christian Lévesque!




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